mardi 20 décembre 2011

BILAN DE L'ANNEE 2011

2011 est une année charnière pour l'Agenda 21 de Villeveyrac, car voilà 3 ans que nous avons obtenu la reconnaissance nationale du ministère...



Alors que c'est-il passé en 2011 ?

- Le Marché des producteurs est un succès, et consommateurs et producteurs trient plus leur déchets

- les enfants de l'ALAE ont nettoyé et découvert la garrigue

- le carapatte est inauguré et est un succès ! On passe de 4 à 10 enfants !

- le CPIE Bassin de Thau nous fait découvrir la garrigue lors d'une randonnée

- les chasseurs nous offrent un petit déjeuner au lever du soleil

- les maîtres de chien ont l'obligation de ramasser les déjections canines et ont même le moyen de le faire, grâce aux distributeurs de sacs ( 4 en tout !)

- de nouvelles corbeilles sont installées dans toute la commune

- l'étude sur les déplacements doux est lancée, grâce au financement de l'ADEME

- les chasseurs sèment près de 40 hectares de jachères fleuries, financées en partie par la Mairie et le Conseil Général

- les agriculteurs assistent à une formation sur la ferti-irrigation

- un nouveau sentier de randonnée est balisé par la CCNBT

- l'espace jeune nous accueille pour proposer du covoiturage lors de la journée job d'été

- l'espace jeune construit un nichoir à chouette effraie

- des récupérateurs de piles et de cartouches d'encre sont mis en place par la CCNBT à l'accueil de la Mairie

- les jardins familiaux sont inaugurés

- les pigeons se font piquer les fesses grâces aux pics anti-pigeon

- 4 ruches sont placées sur des parcelles communales

- des composteurs sont distribués par la CCNBT lors de la semaine du développement durable



et pleins d'autres actions !!




Et que prévoit-on pour 2012 ?

- Le Marché des producteurs de pays sera reconduit

- Des propostions permettront de favoriser et encourager les déplacements doux

- L'embellissement va avancer, avec l'aménagement de la Route de Montagnac par les services techniques

- Un jardin potager et un verger vont être installés à l'école et entretenus par les professeurs, l'équipe du service jeunesse et tous les enfants...



Et pleins d'autres actions pour améliorer la qualité de vie à Villeveyrac


Alors si vous avez des idées, de la plus simple, à la plus farfelue n'hésitez pas à nous joindre ! Le développement durable doit être créatif ! agenda21@villeveyrac.fr








Il était une fois des enfants...




Vous connaissez l'association Set Action pour l'environnement. Cette association a pour but de sensibiliser petits et grands à l'environnement en menant plusieurs projets de front :


- un site écotouristique au Maroc

- le carapatte à Villeveyrac (plus de 10 enfants !!)

- la gestion des éco-cups sur le Marchés des Producteurs de Pays depuis 2011.



Et voilà que maintenant ils se lancent dans un projet d'atelier d'écriture ! Pourquoi ?

Le projet est né de la rencontre entre la Présidente de l'association, Fatima, et une Maman Fleur qui anime des ateliers d'écriture. Ensemble, elles ont décidé de proposer le projet.



Un atelier d'écriture est un lieu où chacun participe à la création d'une histoire. Ici ce sont des enfants qui entendront les souffrances de Mère Nature. Pollution, déchets, disparition des abeilles et d'autres animaux, tous les thèmes seront abordés. Ils inciteront les enfants à se questionner sur le comportement de chacun. Et ce sera aussi un lieu d'expression écrite et orale.



Le premier atelier a eu lieu le 10 décembre, et c'est un succès. Les enfants sont ravis et attendent impatiemment le prochain, pour retrouver leur histoire.

Joyeux Noel et Bonne année 2012


Toute l'équipe de l'Agenda 21 se réunit pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d'année.
Nous remercions tous les acteurs, associations, habitants, professionnels et agents d'avoir travaillé avec nous pendant cette année 2011.
Nous espérons vous avoir à nos côtés en 2012 pour que l'Agenda 21 de Villeveyrac avance !

Joyeux Noël et Bonne Année

Les déplacements doux..avancent à grands pas !



Il y a un 6 mois la Mairie demandait au CETE de Montpellier de réaliser une étude sur les déplacements doux à Villeveyrac. c'est à dire, dans quelle mesure peut-on se déplacer à pieds et à vélos dans la commune, et les efforts à faire pour encourager ce mode de déplacements.



Le 13 décembre le bureau d'étude a présenté ses résultats devant une assemblée hétérogène : le comité de pilotage des déplacements doux. Ce comité de pilotage est composé de membres de la Mairie (élus, techniciens, police municipale...), de citoyens et de personnes extérieures (Conseil général, ADEME....). Il a pour but de valider les orientations et d'apporter un regard sur les propositions du bureau d'étude.



Lors de cette présentation, Jérôme Cassagnes (CETE) a mis en évidence les points forts et faibles de Villeveyrac :


- un centre ancien favorable aux déplacements doux, mais engorgé de voitures

- des lotissements aux voies larges, qui favorisent l'utilisation de la voiture.



Alors comment rendre sa place prioritaire au piéton ? Ce sont les orientations qui vont aider à choisir des actions. Ces grandes orientations, validées par les membres du Comité de pilotage, sont :

- Hiérarchisation du réseau, pour mieux orienter les actions futures

- rendre le centre ancien, zone de rencontre

- réaliser un véritable réseau piétons à travers la commune

- communiquer et donner l'exemple en faveur des déplacements doux



Si vous avez déjà envie de participer à cette amélioration du cadre de vie, sachez qu'il existe plusieurs moyens

- le carapatte (aller à l'école à pieds)

- le covoiturage (partager sa voiture en réduisant les coûts d'utilisation et les émissions de gaz à effet de serre)

- garer sa voiture sur un parking prévu à cet effet, et pas dans les petites rues étroites, ni sur les trottoirs (parking : Marché aux raisins, Mairie, Cimetière...)

Vous trouverez le compte rendu de la présentation ici, et le support de présentation.

20 000 téléphones contre le cancer !


Cinq étudiants de l'IUT de Montpellier se sont lancés un défis :

récolter 20 000 portables usagés au profit de la Ligue contre le Cancer avant le 31 mars 2012.

Cette collecte s'inscrit dans un but solidaire, car les fruits (1.40€ par téléphone) seront reversés intégralement à la Ligue contre le cancer de l'Hérault.

Ces téléphones seront recyclés et valorisés par une entreprise adaptée.


Alors fouillez dans vos tiroirs, nous sommes certains que vous avez un vieux téléphone qui mérite de faire une bonne action.

A Villeveyrac deux points de collecte :

- à l'accueil de la Mairie,

- à l'école La capitelle

Donner son vieux téléphone c'est une action sociale et environnementale !


plus d'infos : passtontel@gmail.com, ou 06.72.33.01.93 ou en cliquant ici

mardi 13 décembre 2011

David contre Goliath...

Vu dans le Monde du 12 décembre 2012, article de Richard Schittly.



"C'est une première dans le domaine du droit environnemental. Lundi 12 décembre, la 4e chambre civile du tribunal de grande instance de Lyon devait examiner la plainte d'un agriculteur charentais, Paul François, contre le géant de l'agrochimie Monsanto, dont il accuse un produit herbicide d'être à l'origine de ses graves problèmes de santé.
Chez Monsanto, personne ne voulait s'
exprimer avant l'audience. Ni le directeur des relations extérieures ni l'avocat chargé de plaider le dossier. La firme américaine, dont le siège social français est basé à Bron (Rhône), près de Lyon, faisait le dos rond, en attendant un procès pendant lequel la Confédération paysanne avait prévu un rassemblement devant le palais de justice.



Pour M.François, 47 ans, agriculteur à Bernac, c'est l'aboutissement d'un long et éprouvant combat. Ce céréalier ne travaille plus qu'à mi-temps, en proie à des fatigues chroniques et des maux de tête tenaces. Les médecins considèrent que son système nerveux central a été affecté à la suite de l'inhalation d'un puissant désherbant, le Lasso, fabriqué par Monsanto.
L'accident s'est produit le 27a vril 2004. Après le traitement d'un champ de maïs, l'agriculteur a nettoyé une cuve, dont se sont échappées des vapeurs gazeuses. Il est tombé dans le coma et a été frappé d'amnésie. En 2008, les séquelles de son accident ont été considérées comme une maladie professionnelle par le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Charente. Ce qu'a confirmé la cour d'appel de Bordeaux en janvier 2010. "Ce produit présentait un réel danger potentiel. Monsanto ne peut pas
dire qu'il ne savait pas", accuse M.François.
DEUX MOLÉCULES TOXIQUES
"Engager une action en responsabilité contre un fabricant est une première dans le secteur de l'agroalimentaire", souligne l'avocat du plaignant, Me
François Lafforgue. Celui-ci appartient à un cabinet parisien spécialisé dans les questions de santé publique. Il a défendu les victimes de l'amiante, des essais nucléaires ou encore de l'explosion de l'usine AZF à Toulouse. "Dans le cas présent, il s'agit de démontrer une faute, dit-il. Nous considérons que le fabricant n'avait pas signalé les sérieux risques liés à des composants chimiques du produit."
Le Lasso est notamment constitué de chlorobenzène et d'alachlore, deux molécules toxiques. Me Lafforgue fait
remarquer que le désherbant avait été interdit au Canada dès 1985, en Belgique en 1990, au Royaume-Uni en 1992. En France, il ne l'a été qu'en 2007. Selon le juriste, Monsanto va sans doute s'abriter derrière l'homologation officielle de l'Etat dont bénéficiait son produit avant son interdiction, pour justifier sa commercialisation. Mais, note-t-il, "depuis l'affaire du Mediator, on sait que les homologations ne sont pas à l'abri de désinformation de la part des industriels". A ses yeux, "l'éventuelle carence de l'Etat n'exonère en rien le fabricant de sa responsabilité".
"DES PAYSANS SONT EN TRAIN DE
CREVER DANS LEUR COIN"
A travers son cas, Paul François veut
attirer l'attention sur l'état de santé des agriculteurs français, nombreux à souffrir de maladies dues aux produits qu'ils manipulent, sans oser en parler. "Ils passent sous silence leurs problèmes de santé, le nez qui saigne, les yeux qui piquent, le mal de tête… Ils laissent filer, mais les intoxications chimiques finissent par provoquer des maladies graves", dit-il. Et de résumer brutalement : "Des paysans sont en train de crever dans leur coin." La raison de leur silence ? Les agriculteurs se laissent enfermer par un sentiment de culpabilité, analyse M. François. Selon lui, ils se sentent visés par des reproches sur l'utilisation de produits nocifs pour l'environnement et la santé. Du coup, ils n'osent pas évoquer leurs problèmes de santé, de crainte d'alimenter la polémique. "Ils meurent, et en plus on les accuse, s'indigne-t-il. On les stigmatise, mais les firmes agrochimiques, elles, continuent d'engranger des bénéfices !"
Les cultivateurs, défend-il, font
évoluer leurs méthodes de travail, lentement certes, mais avec une prise de conscience des risques pour l'environnement. "Il y a encore des travers, reconnaît-il, de même qu'il existe des automobilistes qui roulent à 250 km/h sur l'autoroute. Mais ce n'est pas la majorité des cas." Paul François est impatient que la justice se prononce. "Je ne me lève pas chaque matin en pensant à Monsanto, confie-t-il, mais ce procès est une étape importante, même si la procédure juridique dure encore des années. Il me tarde de passer cette épreuve." Et il ajoute : "Dès qu'on touche à la chimie, on touche à des conflits d'intérêts et ça devient compliqué. Je suis un simple citoyen. Je ne représente rien contre une puissance comme Monsanto. Mais la justice est là pour dire nos droits."

lundi 5 décembre 2011