AGENDA 21 de Villeveyrac, commune rurale
Il ne sert de rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la terre - François Mauriac
mardi 20 décembre 2011
BILAN DE L'ANNEE 2011
Il était une fois des enfants...
Joyeux Noel et Bonne année 2012
Toute l'équipe de l'Agenda 21 se réunit pour vous souhaiter de très bonnes fêtes de fin d'année.
Nous remercions tous les acteurs, associations, habitants, professionnels et agents d'avoir travaillé avec nous pendant cette année 2011.
Nous espérons vous avoir à nos côtés en 2012 pour que l'Agenda 21 de Villeveyrac avance !
Joyeux Noël et Bonne Année
Les déplacements doux..avancent à grands pas !
Vous trouverez le compte rendu de la présentation ici, et le support de présentation là.
20 000 téléphones contre le cancer !
mardi 13 décembre 2011
David contre Goliath...
Chez Monsanto, personne ne voulait s'exprimer avant l'audience. Ni le directeur des relations extérieures ni l'avocat chargé de plaider le dossier. La firme américaine, dont le siège social français est basé à Bron (Rhône), près de Lyon, faisait le dos rond, en attendant un procès pendant lequel la Confédération paysanne avait prévu un rassemblement devant le palais de justice.
L'accident s'est produit le 27a vril 2004. Après le traitement d'un champ de maïs, l'agriculteur a nettoyé une cuve, dont se sont échappées des vapeurs gazeuses. Il est tombé dans le coma et a été frappé d'amnésie. En 2008, les séquelles de son accident ont été considérées comme une maladie professionnelle par le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Charente. Ce qu'a confirmé la cour d'appel de Bordeaux en janvier 2010. "Ce produit présentait un réel danger potentiel. Monsanto ne peut pas dire qu'il ne savait pas", accuse M.François.
DEUX MOLÉCULES TOXIQUES
"Engager une action en responsabilité contre un fabricant est une première dans le secteur de l'agroalimentaire", souligne l'avocat du plaignant, Me François Lafforgue. Celui-ci appartient à un cabinet parisien spécialisé dans les questions de santé publique. Il a défendu les victimes de l'amiante, des essais nucléaires ou encore de l'explosion de l'usine AZF à Toulouse. "Dans le cas présent, il s'agit de démontrer une faute, dit-il. Nous considérons que le fabricant n'avait pas signalé les sérieux risques liés à des composants chimiques du produit."
Le Lasso est notamment constitué de chlorobenzène et d'alachlore, deux molécules toxiques. Me Lafforgue fait remarquer que le désherbant avait été interdit au Canada dès 1985, en Belgique en 1990, au Royaume-Uni en 1992. En France, il ne l'a été qu'en 2007. Selon le juriste, Monsanto va sans doute s'abriter derrière l'homologation officielle de l'Etat dont bénéficiait son produit avant son interdiction, pour justifier sa commercialisation. Mais, note-t-il, "depuis l'affaire du Mediator, on sait que les homologations ne sont pas à l'abri de désinformation de la part des industriels". A ses yeux, "l'éventuelle carence de l'Etat n'exonère en rien le fabricant de sa responsabilité".
"DES PAYSANS SONT EN TRAIN DE CREVER DANS LEUR COIN"
A travers son cas, Paul François veut attirer l'attention sur l'état de santé des agriculteurs français, nombreux à souffrir de maladies dues aux produits qu'ils manipulent, sans oser en parler. "Ils passent sous silence leurs problèmes de santé, le nez qui saigne, les yeux qui piquent, le mal de tête… Ils laissent filer, mais les intoxications chimiques finissent par provoquer des maladies graves", dit-il. Et de résumer brutalement : "Des paysans sont en train de crever dans leur coin." La raison de leur silence ? Les agriculteurs se laissent enfermer par un sentiment de culpabilité, analyse M. François. Selon lui, ils se sentent visés par des reproches sur l'utilisation de produits nocifs pour l'environnement et la santé. Du coup, ils n'osent pas évoquer leurs problèmes de santé, de crainte d'alimenter la polémique. "Ils meurent, et en plus on les accuse, s'indigne-t-il. On les stigmatise, mais les firmes agrochimiques, elles, continuent d'engranger des bénéfices !"
Les cultivateurs, défend-il, font évoluer leurs méthodes de travail, lentement certes, mais avec une prise de conscience des risques pour l'environnement. "Il y a encore des travers, reconnaît-il, de même qu'il existe des automobilistes qui roulent à 250 km/h sur l'autoroute. Mais ce n'est pas la majorité des cas." Paul François est impatient que la justice se prononce. "Je ne me lève pas chaque matin en pensant à Monsanto, confie-t-il, mais ce procès est une étape importante, même si la procédure juridique dure encore des années. Il me tarde de passer cette épreuve." Et il ajoute : "Dès qu'on touche à la chimie, on touche à des conflits d'intérêts et ça devient compliqué. Je suis un simple citoyen. Je ne représente rien contre une puissance comme Monsanto. Mais la justice est là pour dire nos droits."
lundi 5 décembre 2011
lundi 28 novembre 2011
LA MAIRIE RECRUTE
7 agents recenseurs - CDD 1 mois
La commune de Villeveyrac recherche 7 agents pour effectuer le recensement de la population du 19 janvier au 18 février 2012.
MISSIONS : Déposer les questionnaires de recensement et les retirer dans les délais impartis, en rendant compte de l’avancement de son travail à l’agent coordonnateur.
PROFIL : disponibilité, aisance relationnelle, autonomie, capacité à dialoguer, discret(e) et sens de la confidentialité, méthodique et organisé(e). Très bon niveau en orthographe. Disponibilité le soir et le week-end.
Envoyer CV et lettre de motivation MANUSCRITE avant le 16 décembre adressée à Mairie de Villeveyrac, Madame GABAUDAN, recrutement recensement, 4 route de Poussan, 34560 VILLEVEYRAC
Plus d’infos : Madame BROUZET Géraldine 04 67 78 06 34
Marché des producteurs - bilan 2011
La dame blanche
Aussi appelée Dame Blanche, elle est à la base de nombreuses légendes et histoires, à cause de ces chuintements et ses cris stridents. Cette mauvaise réputation, lui a valu d'être clouée sur les portes des granges pour conjurer les mauvais sorts.
De nos jours, on voit souvent l'effraie dans les phares d'une voiture ou morte au bord des routes. En France sa population est en constante diminution depuis les années 1970. En effet les menaces sur ces populations sont nombreuses : manque de sites de nidification, collision routière, enfermement dans les cheminées, noyade dans les abreuvoirs agricoles, percussion avec les lignes électriques, chasse, empoisonnement...
Alors pourquoi et comment l'aider ?
L'effraie des clochers est une alliée pour l'agriculteur et le jardinier. En effet, en consommant des petits rongeurs elle limite leurs dégradations des cultures et des potagers.
Vous pouvez aider pour sa protection : installer des nichoirs, rouler moins vite la nuit, mettre du grillage sur votre cheminée, conserver des vieux arbres...
L'espace jeune de Villeveyrac a par exemple commencé la construction d'un nichoir. Faites comme eux !
Plus d'infos : LPO, 06 29 81 66 31 ou http://herault.lpo.fr/
vendredi 14 octobre 2011
Les fleurs des champs disparaissent...Le Monde en parle
Voici un Article du Monde du 10 octobre traitant de la raréfaction des fleurs des champs. Villeveyrac connait aussi cette situation. Le Syndicat de chasse, en semant des jachères tente d'enrayer le phénomène.
Petites taches rouges ou bleues dans les paysages de Van Gogh ou de Monet, les fleurs des champs ont, pour certaines, disparu du territoire français. Adonis, bleuet, nielle des blés ou miroir de Vénus sont de moins en moins nombreuses. Un plan national d'action pour préserver ces fleurs sauvages est en voie d'élaboration au ministère de l'écologie.
Ces plantes "messicoles" (associées aux moissons) vivent au rythme des cultures. "Le constat est le même partout en Europe. Nous assistons à une régression importante de ces espèces, explique Amélie Coantic, du bureau Faune et flore sauvage au ministère de l'écologie. Sur 102 variétés recensées en France, 52 sont en céréales à paille depuis des millénaires, ces plantes n'ont pas résisté à l'intensification du système agricole. Bien que très peu concurrentielles pour les cultures, elles ont longtemps été considérées comme des mauvaises herbes. "La généralisation des herbicides a été un tournant, estime Frédéric Coulon, ingénieur agronome chez Solagro, une association engagée pour une gestion durable de l'agriculture. Pour augmenter au maximum les rendements, les agriculteurs ont densifié les semis et empêché ces espèces de se développer."
Modification des cycles agricoles, spécialisation des graines, labour toujours plus profond, abandon des surfaces peu productives : les fleurs sauvages s'exilent en bordure des champs et ont du mal à survivre. En Ile-de-France, un tiers des espèces a disparu, un autre tiers est menacé d'extinction. Si le coquelicot est encore abondant à l'échelle nationale, l'adonis goutte-de-sang, la nielle des blés, le myagre perfolié ou l'ivraie enivrante sont en situation "précaire".
Dès les années 1960, des botanistes avaient alerté sur leur disparition. Indicateurs de biodiversité dans l'espace agricole, ces fleurs assurent l'alimentation de nombreux insectes pollinisateurs comme les abeilles ou certains coléoptères. "Or la perte des pollinisateurs est à terme dommageable pour l'activité agricole elle-même, puisque les céréales ont besoin d'être pollinisées", rappelle M. Coulon.
"Auxiliaires de cultures"
Ces plantes nourrissent aussi les oiseaux des plaines et permettent de lutter contre les ravageurs de culture, en attirant les coccinelles ou les syrphes, de petits insectes volants. Ces "auxiliaires de culture" se nourrissent des pucerons et jouent naturellement le rôle de pesticides. Leur présence permet donc de diminuer l'usage de produits phytosanitaires.
"Pour que la disparition de ces plantes ne soit plus seulement la préoccupation des naturalistes, assure Serge Largier, directeur du Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées, il faut mettre en avant les services biologiques qu'elles rendent, et que les agriculteurs apprennent à gérer leurs parcelles non plus comme des monocultures, mais comme des écosystèmes à part entière."
Le plan national pour 2012-2016 prévoit la réalisation d'un état des lieux et la mise en place d'aménagements agroécologiques comme des bandes fleuries. "On peut envisager d'encourager le réensemencement ou de développer des jachères", explique Amélie Coantic. Les spécialistes estiment que la préservation de ces espèces implique une réduction des herbicides et des apports d'intrants, ainsi qu'un travail du sol moins profond.
Céline Blampain
Toutes les infos pour manger local !
La région Languedoc Roussillon lance une initiative intéressante pour tous les locavores (ceux qui souhaitent manger des produits locaux).
Ce site a trois objectifs principaux :
- Faciliter aux consommateurs la recherche de produits locaux par lieux géographique, type de vente et produits
- Permettre aux producteurs et autres acteurs de la Région vendant en circuits courts de se faire connaître.
-Restaurer le lien entre producteurs et consommateurs, faire mieux connaître le métier d'agriculteur, permettre aux groupements de consommateurs de s'identifier pour organiser les approvisionnements...
Les producteurs, restaurateurs, magasins, boutiques, traiteurs, associations de consommateurs, groupement d’achat, souhaitant se référencer sur le site pourront le faire dès le 7 octobre en créant de façon simple et intuitive leur fiche-profil. Ils pourront préciser les produits vendus ou utilisés ainsi que les types et lieux de vente. Tous les marchés, foires, évènements pourront être annoncés. L’inscription sur le site est gratuite pour tous.
Pour visiter le site et connaître tous les bons plans à côté de chez vous cliquez ICI !
Et pour se faire connaître ?
Pour pouvoir être référencé, chacun dans sa catégorie doit remplir certaines conditions qui font l’objet d’une charte destinée à garantir l’origine locale des produits et la commercialisation en circuits courts. Ce site, public et collaboratif, est le fruit d’un travail mené depuis plus d’un an par le Comité Régional Circuits Courts réunissant la Région Languedoc-Roussillon, la DRAAF, la Chambre Régionale d’Agriculture, la FRCIVAM, le CFPPA de Florac, l’INRA, l’OIER SUAMME et l’ADEARLR et en partenariat avec la marque Sud de France.
La Région, l’Etat et l’Europe ont soutenu ce projet.
Semaine bleue à Villeveyrac
La semaine bleue est un événement national pour les personnes âgées et retraitées.
Du 17 au 22 octobre 2011, c'est l'occasion d'informer et sensibiliser l'opinion publique sur la contribution des retraités à la vie économique, sociale, culturelle et associative. C'est aussi le moment de se pencher sur les problèmes quotidiens que peuvent rencontrer les personnes âgées.
A Villeveyrac, c'est le Centre Communal d'Action Sociale qui relaie l'événement le jeudi 20 octobre. La semaine bleue se déroule entre plusieurs villages.
Quel est le programme ?
Plusieurs activités au choix :
- Visite de l'Abbaye de Valmagne (transport en bus + visite) : inscription obligatoire auprès de Béatrice Lerouge 04 67 78 38 80.
- Projection et débat "Racontez nous votre Villeveyrac", avec l'espace jeune Michel Maurel, pour une rencontre intergénérationnelle. Débat suivi d'un goûter.
Nouveau look
jeudi 13 octobre 2011
Embellissement et propreté en cours...
C'est chose faite.
Les cyprès morts ont été arrachés, et les balcons ont été fleuris par François et Johnny.
Une composition symétrique vient désormais décorer la façade Nord de la Mairie. Les techniciens des espaces verts ont choisi des espèces de plantes ne nécessitant un grand ensoleillement. C'est donc une composition très originale que vous trouverez en venant à la Mairie.
Pour information la commission embellissement, qui se réunit tous les mois a travaillé sur les prochains projets pour le village.
Deux axes ont été choisis, puis voté en Conseil Municipal du 26 septembre 2011 :
- la propreté (pigeons, déjections canines, poubelles...)
C'est pourquoi depuis quelques temps, vous pouvez remarquer des nouvelles poubelles dans les rues du village (14 en tout !). - la végétalisation, avec des nouveaux espaces fleuris, et peut-être même une incitation citoyenne (projet à venir).
Ces actions réunissent l'Agenda 21 et les services techniques. En effet, c'est seulement grâce à l'intervention des équipes techniques que végétalisation et propreté sont mise en oeuvre dans la commune.
L'agenda 21 assure un lien avec les besoins de la population et apporte, parfois, une aide aux agents techniques.vendredi 16 septembre 2011
C'est la rentrée du Carapatte
Où on en est-on des déplacements doux ?
Messieurs les pigeons, vous n'êtes plus les bienvenus !
Villeveyrac n'est pas épargnée par l'invasion de ces volatiles, en particulier aux abords de la mairie, et au foyer des associations (rue de la Fontaine).
lundi 29 août 2011
JOURNEE DES ASSOCIATIONS - 10 SEPT
Du sport, à la musique en passant par la protection de l'environnement vous trouverez sans aucun doute une activité à votre image.
Rejoignez le rang des bénévoles ! Les associations de Villeveyrac, qui sont près de 40 animent le village et permettent aux petits comme aux grands de passer des moments riches !
Plus d'informations : 04 67 78 07 42 ou communication.villeveyrac@gmail.com
mardi 9 août 2011
Marché des producteurs de pays, la dernière de 2011
Hier, lundi 8 août se déroulait la dernière session des Marchés des Producteurs de Pays de Villeveyrac pour la saison 2011. Encore une fois l'affluence a été grande, et de nouvelles tables ont du être installées pour pallier au manque de place.
Gxav Sax, avec son saxophone a créé une ambiance chaleureuse et feutrée pour la dernière de l'année.
Bilan 2011
Cette année encore consommateurs et producteurs étaient au RDV pour faire de ces soirées des moments inoubliables. Le maître mot est la convivialité ! Tout le monde pouvait déguster des assiettes fermières, ou faire ses emplettes sur quelques notes de musique.
Les marchés des producteurs sont l'occasion de rencontrer les producteurs de son territoire, discuter et connaître leurs méthodes de production. Par cette action la Mairie veut clairement soutenir les agriculteurs et développer les circuits courts. C'est une des actions de l'Agenda 21.
Enfin, grâce à tous cette année nous avons pu faire un effort sur le tri du verre et réduire nos déchets. En effet des verres en verre consignés ont été achetés par les vignerons. Des bacs spéciaux étaient aussi prévus pour accueillir les bouteilles en verre.
La Mairie et l'équipe de l'Agenda 21 remercient tous les participants pour avoir fait de ces moments un RDV incontournable de l'été.
Merci à la Chambre d'agriculture pour l'organisation
Merci aux services techniques pour l'installation hebdomadaire des tables et des chaises
Merci à tous les visiteurs
jeudi 4 août 2011
3ème Comité de pilotage de l'Agenda 21 de Villeveyrac
Le 5 juillet, L'agenda 21 de Villeveyrac a donc présenté ses actions passées et à venir au conseil général, citoyen et élu.
Après une phase de présentation tous les membres ont pu donner leur avis. Notamment la nécessité d'organiser une nouvelle phase de concertation.
Vous serez donc tous bientôt consulté pour donner votre avis sur le nouveau programme de votre agenda 21.
D'ici là vous pouvez lire le compte rendu du comité de pilotage ici !
Mal garé ? Les lituaniens ont trouvé la solution !
A Villeveyrac aussi nous avons notre lot de voitures mal garées : sur le trottoir, en plein milieu de la rue, sur une place handicapée....
La méthode utilisée par le Maire de Vilnius est certes radicale, mais elle serait peut être efficace à Villeveyrac...à méditer !
Pour visionner la vidéo : cliquez ici ou sur l'image....
mercredi 3 août 2011
Record battu pour le Marché des producteurs de pays du 1er août
Le tri du verre s’est encore amélioré avec la mise en place de ses comportes à verre souriantes. Dès la semaine prochaine vous pourrez retrouver des verres en verres chez vos vignerons.
Rappelons que ces marchés ont pour objectif de valoriser les circuits courts et promouvoir les produits du terroir. Le partenariat entre la Chambre d’agriculture de l’Hérault, les producteurs et l’Agenda 21 sont les garants du respect de la Charte Nationale. En signant cette charte les agriculteurs s’engagent à ne vendre que leur production.
Le succès des MPP est la preuve d’un changement de mentalités. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la qualité des produits achetés, et les agriculteurs s’attachent à améliorer leurs pratiques. Les MPP sont un lieu unique où une relation de confiance s’établie entre le consommateur et le producteur.
Quoi de mieux que de se retrouver autour d’une table à deux, en famille ou entre amis ?
Attention la semaine prochaine c’est le dernière de l’année !
mardi 26 juillet 2011
Set'Action pour l'environnement ? Des petits nouveaux ?
Les Marchés des Producteurs de Pays : un régal !
Après une ambiance feutrée et argentine avec le groupe la Milone, lundi dernier le groupe de Villeveyrac Full and the Band a fait bouger tous les participants.
Enfin hier soir, Michel est passé de table en table pour chanter des vieux classiques.
Photo : les différents groupes de musique des MPP
Les producteurs vous proposent toujours leur produit de qualité à déguster sur place ou à emporter : frites, fromage, soupe, salade, tarte, melon, tomate, huîtres....tous les palais peuvent y trouver leur compte.
Et pour limiter nos déchets, n'oubliez pas d'utiliser nos superbes verres consignés et proposés par les producteurs de vins :
Vous pouvez retrouver les marchés des producteurs de pays tous les lundis de 18h à 22h sur la place du Marché aux raisins à Villeveyrac. Nous vous attendons nombreux.
mercredi 20 juillet 2011
Les balades du CPIE, des éoliennes aux chèvres
VOUS FAIRE DEVENIR CHEVRES
Venez découvrir un élevage de chèvres, installé au coeur de la garrigue...En compagnie du berger, vous visiterez la chèvrerie et apprendrez tout le métier de chevrier. Par la suite, vous partirez à la découverte de la garrigue avec le berger, accompagné par son chien de troupeau qui lui apporte une aide indispensable. Vous emprunterez les sentiers utilisés par les animaux et découvrirez ce milieu typiquement méditerranéen où ils viennent se nourrir. Pour finir cette découverte, le berger vous invitera à déguster quelques uns de ses fromages (AB) nés de la garrigue.
RDV : le mercredi de 17h à 19h au Mas Saint Farriol (route de Loupian) Tarif : adultes : 6€, enfant : 3€ Réservation : OT intercommunal : 04.67.43.93.08 Réalisation : Civam Racine 34
LA TETE EN L'AIR, VISITE D'UN PARC EOLIEN
Partez à la découverte du parc éolien du Causse d'Aumelas. Perché sur les collines ce parc vous offrira une vue imprenable à 360°, de la mer jusqu'aux montagnes du Haut Languedoc. En passant à travers vignes jusqu'aux crêtes de la Moure, vous accèderez aux pieds des éoliennes pour comprendre leur construction et leur fonctionnement. L'animateur vous dévoilera tous leur secret avec une approche à la fois technique, sensible et environnementale. Sur le chemin du retour vous vous arrêterez un moment pour déguster de délicieux vins du Domaine de Roquemale (AB).
RDV : (en voiture) tous les lundis (sauf le 15/08) sur le parking de la Mairie de Villeveyrac Tarif : adulte : 6€, enfants : 3€ Réservation : OT intercommunal CCNBT : 0467439308 Réalisation : ARDAM
mardi 19 juillet 2011
Produits bio, la nouvelle cible de la sécurité alimentaire
"On peut comprendre que les crises sanitaires récentes liées aux intoxications par des souches particulièrement virulentes de la bactrérie E. coli, et que la mise en cause du bio à leur propos, jettent un doute sur la sécurité sanitaire des produits bio. Un doute cependant totalement injustifié.
Pour les concombres, on sait qu'il s'agissait tout simplement d'une erreur de l'administration allemande. Certains en ont malgré tout profité pour incriminer le bio. Pour les graines germées, la ferme allemande soupçonnée au départ a été totalement mise hors de cause comme source de contamination. Selon le communiqué de l' Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), les responsables seraient des graines de fenugrec venues d'Egypte, dont l'origine exacte n'a pas été précisée. Par ailleurs, pour ce qui est des intoxications françaises, le parcours des graines depuis l'Egypte jusqu'au Jardiland de Bègles laisse perplexe : Anvers, Rotterdam, l'Allemagne, l'Angleterre et enfin la France. Pas vraiment un circuit court ! Autre évidence, rarement soulignée : le problème, ce n'est pas le bio, ce sont les graines germées.
Avec le bifteck haché, on sait en effet que ces dernières figurent parmi les principaux aliments à risque en matière de contaminations microbiennes, et que les intoxications par les graines germées sont relativement fréquentes dans le monde. Pendant la germination, les graines se trouvent en effet plusieurs jours dans une atmosphère chaude et humide, conditions idéales pour une multiplication rapide des bactéries. Ce qui, pensons-nous, ne justifie pas pour autant le conseil donné par les autorités françaises de ne pas consommer de graines germées, qui sont d'excellentes sources de vitamines. Il suffit en effet d'observer des règles d'hygiène strictes, ce que font les entreprises françaises qui en commercialisent puisqu'en France – contrairement aux Etats-Unis – on n'avait jusqu'à maintenant jamais observé d'intoxications graves par ces aliments.
Une autre question mériterait qu'on s'y penche attentivement : alors qu' "E. coli" est une bactérie omniprésente dans notre environnement et presque toujours inoffensive, comment apparues les souches virulentes telles que O104 H4, à l'origine des intoxications par les graines germées ou O157 H7, à l'origine des intoxications par le steak haché ? Ces souches ne seraient-elles pas apparues à la suite de l'utilisation d'antibiotiques en médecine vétérinaire associée à la consommation d'herbage ou d'aliments traités aux pesticides dans les élevages industriels ? Van Huber de l'Université de Purdue aux Etats Unis a suggéré récemment des possibles modifications de la flore intestinale des animaux ayant ingéré des plantes se développant dans des champs traités aux herbicides (glyphosate de Monsanto). Le déclin des abeilles n'est-il pas en partie imputé à la conjonction de l'association de certains pesticides à des parasites intestinaux ?
Pour en revenir au bio, rappelons qu'en 2003 l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a conclu que les risques microbiologiques ne sont pas plus élevés en bio qu'en conventionnel et n'a pas changé d'avis depuis. Reste la question plus générale – objet de controverses sans fin – de savoir si, oui ou non, les produits bio sont meilleurs pour la santé que les autres. Sur le plan nutritionnel le rapport de l'Afssa de 2003 sur les produits biologiques avait conclu à une légère supériorité de ces derniers en matière de teneur en plusieurs nutriments (notamment vitamine C, fer, magnésium) pour certains aliments, tout en estimant que ces différences avaient un impact négligeable sur l'état de santé de la population. Toutefois, depuis cette date, de nombreuses études ont mis en évidence une nette supériorité des produits bio selon au moins deux critères : la teneur des fruits et des légumes en polyphénols et autres antioxydants, et la teneur du lait en acides gras oméga 3 ( + 68 % d'oméga 3 dans les produits bio par rapport aux conventionnels selon la moyenne des 11 études comparatives publiées depuis 2003).
Mais où la supériorité des produits bio sur les conventionnels est incontestablement la plus flagrante, c'est en matière de résidus de pesticides. Selon l'EAT (Etude alimentation totale) que vient de publier l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), un aliment sur deux contient au moins un résidu de pesticides. En bio moins d'un aliment sur dix en contient, en provenance dans la plupart des cas d'une contamination par des voisins ou par l'environnement.
Certains objectent que les niveaux de résidus trouvés dans les aliments sont trop faibles pour avoir un impact négatif sur notre santé. Un argument contredit par la très abondante littérature publiée sur ce sujet. Une méta-analyse publiée au Canada a conclut que sur 207 publications scientifiques mettant en regard l'exposition aux pesticides et diverses pathologies (cancer, neurotoxicité, problèmes de reproduction, génotoxicité, problèmes dermatologiques) 173 concluaient à une corrélation positive entre l'exposition et l'incidence de ces maladies. Il s'agissait souvent, mais pas toujours, d'expositions professionnelles, ce qui ne change rien aux conclusions qu'il faut en tirer. En effet, même si les résidus de pesticides présents dans les aliments n'avaient pas d'impact grave sur la santé du consommateur, ce qui est hautement improbable au vu des données de la littérature scientifique, avons-nous moralement le droit de consommer des aliments dont nous savons que leur production peut rendre les agriculteurs malades ?
Par ailleurs, plusieurs publications scientifiques récentes (les dernières en avril 2011 dans la revue américaine de référence Environmental Health Perspectives) ont mis en évidence l'impact des insecticides organophosphorés, très utilisés en France et dans le monde, sur le système nerveux : diminution du quotient intellectuel, hyperactivité, réflexes anormaux, etc. Des effets qui apparaissent même à très faibles doses, notamment après l'exposition de la mère pendant la grossesse ou des enfants en bas âge. Les autorités sanitaires commencent enfin à prendre en considération l' effet "cocktail" de cette association non maîtrisée de substances chimiques dénoncée par différents lanceurs d'alertes.
A une époque où 45 % de la population présentent des troubles ou maladies chroniques en partie liées à l'exposition à des agents chimiques présents dans l'environnement, nous pensons donc que réduire fortement notre exposition aux pesticides – manger bio étant aujourd'hui le seul moyen d'y parvenir – est à terme un enjeu très important de santé publique et de bien être.
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Claude Aubert est le cofondateur de Terre vivante et l'auteur du livre L'art de cuisiner sain (Terre vivante).
Laurent Chevallier est le président de la commission alimentation du Réseau environnement santé. Il est l'auteur de Je maigris sain, je mange bien ; le régime du chasseur cueilleur du XXIe siècle (Fayard, 2011).
lundi 18 juillet 2011
Marché des Producteurs de Pays, on parle de nous
Midi Libre est le meilleur relais pour une information locale :
Article du 16 juillet 2011 :
"La troisième édition des Marchés des producteurs de pays a débuté lundi dernier.
Comme chaque année, beau temps et ambiance festive étaient au rendez-vous avec le fameux groupe musical de Pézenas La Milone. Le public lui aussi était là, content de retrouver ce rendez-vous estival avec ses produits frais et sa convivialité.
La place du Marché-aux-raisins est en effet l'endroit rêvé à Villeveyrac, lorsqu'on a envie de passer un bon moment en famille et entre amis ! Des coquillages, des fruits et légumes, des vins, de la spiruline, des olives et huiles d'olive, des produits de la mer du fromage et du chevreau grillé… sur le marché de Villeveyrac, il y en a pour tous les goûts et si vous avez raté le premier rendez-vous et bien ce n'est pas grave, car les Marchés des producteurs de pays c'est tous les lundis, jusqu'au 8 août !"
PLUS DE RENSEIGNEMENTS : 04 67 78 07 42 OU agenda21@villeveyrac.fr
Programme musical :
Lundi 18 juillet : Full and the Band
Lundi 25 juillet : Michel Jacquiot (chanson française)
Lundi 1 août : Alma de Noche
Lundi 8 août : Gxav Sax, saxophoniste
Les vendeurs des bords de route
Midi Libre, édition du 17/07, article de Aurélie Delmas
Dès la fin du mois de mai et jusqu’à la fin du mois de septembre, les stands de fruits et légumes font leur apparition au bord des routes. “Produits de pays”, “Fruits et légumes de France”, “Producteur”, les enseignes fleurissent et il est parfois difficile de s’y retrouver. Or, cet achat de proximité ne garantit pas automatiquement des produits locaux.
Les points de vente doivent obtenir des autorisations communales et départementales. Sécurité routière, étiquetage et balances sont contrôlés par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. "Une majorité des stands est parfaitement conforme aux normes", résume Jean-Claude Moscardo, du pôle Répression des fraudes. Ses services ont déjà procédé à une trentaine de contrôles cet été. À noter pour le client qu’aucun contrôle ne concerne la fraîcheur des fruits et légumes. Or, ils sont parfois achetés “de second choix”, autrement dit déjà mûrs.
Publicité
Carole et Joseph revendent des fruits et légumes route de Maurin, près de Montpellier. L’an dernier, ils ont dû changer leurs enseignes “fruits de pays” pour “de France”. Cela signifie que plus de 65 % des produits sont hexagonaux. "85 % de nos produits viennent du Gard ou de Mauguio, dans l’Hérault, détaille Carole. Le reste, bananes, kiwis, ananas, vient du marché gare. Mais toutes les origines sont précisées. C’est obligatoire et les clients tiennent à savoir."
Michel Garcia est producteur de fruits à Villeveyrac, dans l’Hérault, et élu à la chambre d’agriculture. Il regrette le manque de distinction entre les emplacements de producteurs et ceux des revendeurs. Michel réalise 40 % de son chiffre d’affaires au bord de la route, le reste sur les marchés. "On se retrouve confrontés à des gens qui vendent des produits achetés pour partie à des producteurs locaux, mais aussi d’ailleurs, déplore-t-il. Voire des produits volés. L’an dernier, on m’a dérobé 500 kg d’abricots." Des affirmations très difficiles à prouver.
De leur côté, Carole et Joseph soutiennent entretenir de très bons rapports avec les producteurs dont ils sont clients. D’un point de vue fiscal, les producteurs eux-mêmes peuvent compléter ponctuellement leur gamme par 30 % de produits achetés.
"Nous voulons que tout produit revendu soit signalé, précise Jean-Claude Moscardo. L’information du consommateur doit primer sur la règle fiscale." La situation devrait donc s’éclaircir sous peu. Une initiative de la chambre d’agriculture va dans le même sens. "On va équiper les stands des cultivateurs bénéficiant de l’attestation des producteurs vendeurs de Mauguio et Carnon d’une affichette", annonce Sylvie Ginisty. Si l’opération est étendue, les consommateurs pourront faire leurs achats en bord de route en toute transparence.
Marchés réservés
Certains marchés sont exclusivement réservés aux producteurs locaux.
Soutenus par les chambres d’agriculture, ils excluent les revendeurs. En principe, le producteur ou un de ses proches doit être présent sur place afin de répondre aux questions des consommateurs.
Soixante-trois marchés sont répertoriés en Languedoc-Roussillon et en Aveyron.
Toutes les dates par département : www.marches-producteurs.com.