mardi 26 juillet 2011

Set'Action pour l'environnement ? Des petits nouveaux ?



Vous l'avez peut être remarqué, cette année, sur les Marchés des Producteurs de Pays il y a un petit nouveau : l'association Set'Action pour l'environnement.



L'association a pris le relais du foyer rural pour vous proposer du pain, de l'eau et des boissons chaudes.



Mais qui est cette association et quelle est sa vocation ?



Set Action pour l'environnement développe un projet d'écoutourisme au Maroc, dans la région du moyen Atlas. Idée née en 2000, elle arrive enfin à concrétisation. Pour plus d'info cliquez ici.

(Le prochain journal municipal vous en dira plus...)



Mais c'est aussi eux qui gèrent le carapatte de Villeveyrac qui permet à des enfants d'aller à l'école à pied en toute sécurité accompagnés par des parents motivés !



Alors pour soutenir un beau projet, participer à une aventure conviviale n'hésitez pas à aller leur rendre une petite visite, vous serez accueilli avec un grand sourire !

Les Marchés des Producteurs de Pays : un régal !

Les marchés des Producteurs de pays se suivent et ne ressemblent pas.


Après une ambiance feutrée et argentine avec le groupe la Milone, lundi dernier le groupe de Villeveyrac Full and the Band a fait bouger tous les participants.
Enfin hier soir, Michel est passé de table en table pour chanter des vieux classiques.





Photo : les différents groupes de musique des MPP


Les producteurs vous proposent toujours leur produit de qualité à déguster sur place ou à emporter : frites, fromage, soupe, salade, tarte, melon, tomate, huîtres....tous les palais peuvent y trouver leur compte.



Et pour limiter nos déchets, n'oubliez pas d'utiliser nos superbes verres consignés et proposés par les producteurs de vins :


Vous pouvez retrouver les marchés des producteurs de pays tous les lundis de 18h à 22h sur la place du Marché aux raisins à Villeveyrac. Nous vous attendons nombreux.

mercredi 20 juillet 2011

Les balades du CPIE, des éoliennes aux chèvres

Le CPIE propose pour le plus grand bonheur des grands et des petits des balades sur Villeveyrac et ses environs. 9 randonnées thématiques sont en tout proposées, dont deux sur Villeveyrac :

VOUS FAIRE DEVENIR CHEVRES


Venez découvrir un élevage de chèvres, installé au coeur de la garrigue...En compagnie du berger, vous visiterez la chèvrerie et apprendrez tout le métier de chevrier. Par la suite, vous partirez à la découverte de la garrigue avec le berger, accompagné par son chien de troupeau qui lui apporte une aide indispensable. Vous emprunterez les sentiers utilisés par les animaux et découvrirez ce milieu typiquement méditerranéen où ils viennent se nourrir. Pour finir cette découverte, le berger vous invitera à déguster quelques uns de ses fromages (AB) nés de la garrigue.

RDV : le mercredi de 17h à 19h au Mas Saint Farriol (route de Loupian) Tarif : adultes : 6€, enfant : 3€ Réservation : OT intercommunal : 04.67.43.93.08 Réalisation : Civam Racine 34


LA TETE EN L'AIR, VISITE D'UN PARC EOLIEN


Partez à la découverte du parc éolien du Causse d'Aumelas. Perché sur les collines ce parc vous offrira une vue imprenable à 360°, de la mer jusqu'aux montagnes du Haut Languedoc. En passant à travers vignes jusqu'aux crêtes de la Moure, vous accèderez aux pieds des éoliennes pour comprendre leur construction et leur fonctionnement. L'animateur vous dévoilera tous leur secret avec une approche à la fois technique, sensible et environnementale. Sur le chemin du retour vous vous arrêterez un moment pour déguster de délicieux vins du Domaine de Roquemale (AB).

RDV : (en voiture) tous les lundis (sauf le 15/08) sur le parking de la Mairie de Villeveyrac Tarif : adulte : 6€, enfants : 3€ Réservation : OT intercommunal CCNBT : 0467439308 Réalisation : ARDAM

mardi 19 juillet 2011

Produits bio, la nouvelle cible de la sécurité alimentaire

Après une période de doute concernant les aliments bio, cet article du Monde revient sur la qualité des produits bio :

"On peut comprendre que les crises sanitaires récentes liées aux intoxications par des souches particulièrement virulentes de la bactrérie E. coli, et que la mise en cause du bio à leur propos, jettent un doute sur la sécurité sanitaire des produits bio. Un doute cependant totalement injustifié.

Pour les concombres, on sait qu'il s'agissait tout simplement d'une erreur de l'administration allemande. Certains en ont malgré tout profité pour incriminer le bio. Pour les graines germées, la ferme allemande soupçonnée au départ a été totalement mise hors de cause comme source de contamination. Selon le communiqué de l' Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), les responsables seraient des graines de fenugrec venues d'Egypte, dont l'origine exacte n'a pas été précisée. Par ailleurs, pour ce qui est des intoxications françaises, le parcours des graines depuis l'Egypte jusqu'au Jardiland de Bègles laisse perplexe : Anvers, Rotterdam, l'Allemagne, l'Angleterre et enfin la France. Pas vraiment un circuit court ! Autre évidence, rarement soulignée : le problème, ce n'est pas le bio, ce sont les graines germées.

Avec le bifteck haché, on sait en effet que ces dernières figurent parmi les principaux aliments à risque en matière de contaminations microbiennes, et que les intoxications par les graines germées sont relativement fréquentes dans le monde. Pendant la germination, les graines se trouvent en effet plusieurs jours dans une atmosphère chaude et humide, conditions idéales pour une multiplication rapide des bactéries. Ce qui, pensons-nous, ne justifie pas pour autant le conseil donné par les autorités françaises de ne pas consommer de graines germées, qui sont d'excellentes sources de vitamines. Il suffit en effet d'observer des règles d'hygiène strictes, ce que font les entreprises françaises qui en commercialisent puisqu'en France – contrairement aux Etats-Unis – on n'avait jusqu'à maintenant jamais observé d'intoxications graves par ces aliments.

Une autre question mériterait qu'on s'y penche attentivement : alors qu' "E. coli" est une bactérie omniprésente dans notre environnement et presque toujours inoffensive, comment apparues les souches virulentes telles que O104 H4, à l'origine des intoxications par les graines germées ou O157 H7, à l'origine des intoxications par le steak haché ? Ces souches ne seraient-elles pas apparues à la suite de l'utilisation d'antibiotiques en médecine vétérinaire associée à la consommation d'herbage ou d'aliments traités aux pesticides dans les élevages industriels ? Van Huber de l'Université de Purdue aux Etats Unis a suggéré récemment des possibles modifications de la flore intestinale des animaux ayant ingéré des plantes se développant dans des champs traités aux herbicides (glyphosate de Monsanto). Le déclin des abeilles n'est-il pas en partie imputé à la conjonction de l'association de certains pesticides à des parasites intestinaux ?

Pour en revenir au bio, rappelons qu'en 2003 l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a conclu que les risques microbiologiques ne sont pas plus élevés en bio qu'en conventionnel et n'a pas changé d'avis depuis. Reste la question plus générale – objet de controverses sans fin – de savoir si, oui ou non, les produits bio sont meilleurs pour la santé que les autres. Sur le plan nutritionnel le rapport de l'Afssa de 2003 sur les produits biologiques avait conclu à une légère supériorité de ces derniers en matière de teneur en plusieurs nutriments (notamment vitamine C, fer, magnésium) pour certains aliments, tout en estimant que ces différences avaient un impact négligeable sur l'état de santé de la population. Toutefois, depuis cette date, de nombreuses études ont mis en évidence une nette supériorité des produits bio selon au moins deux critères : la teneur des fruits et des légumes en polyphénols et autres antioxydants, et la teneur du lait en acides gras oméga 3 ( + 68 % d'oméga 3 dans les produits bio par rapport aux conventionnels selon la moyenne des 11 études comparatives publiées depuis 2003).

Mais où la supériorité des produits bio sur les conventionnels est incontestablement la plus flagrante, c'est en matière de résidus de pesticides. Selon l'EAT (Etude alimentation totale) que vient de publier l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), un aliment sur deux contient au moins un résidu de pesticides. En bio moins d'un aliment sur dix en contient, en provenance dans la plupart des cas d'une contamination par des voisins ou par l'environnement.

Certains objectent que les niveaux de résidus trouvés dans les aliments sont trop faibles pour avoir un impact négatif sur notre santé. Un argument contredit par la très abondante littérature publiée sur ce sujet. Une méta-analyse publiée au Canada a conclut que sur 207 publications scientifiques mettant en regard l'exposition aux pesticides et diverses pathologies (cancer, neurotoxicité, problèmes de reproduction, génotoxicité, problèmes dermatologiques) 173 concluaient à une corrélation positive entre l'exposition et l'incidence de ces maladies. Il s'agissait souvent, mais pas toujours, d'expositions professionnelles, ce qui ne change rien aux conclusions qu'il faut en tirer. En effet, même si les résidus de pesticides présents dans les aliments n'avaient pas d'impact grave sur la santé du consommateur, ce qui est hautement improbable au vu des données de la littérature scientifique, avons-nous moralement le droit de consommer des aliments dont nous savons que leur production peut rendre les agriculteurs malades ?

Par ailleurs, plusieurs publications scientifiques récentes (les dernières en avril 2011 dans la revue américaine de référence Environmental Health Perspectives) ont mis en évidence l'impact des insecticides organophosphorés, très utilisés en France et dans le monde, sur le système nerveux : diminution du quotient intellectuel, hyperactivité, réflexes anormaux, etc. Des effets qui apparaissent même à très faibles doses, notamment après l'exposition de la mère pendant la grossesse ou des enfants en bas âge. Les autorités sanitaires commencent enfin à prendre en considération l' effet "cocktail" de cette association non maîtrisée de substances chimiques dénoncée par différents lanceurs d'alertes.

A une époque où 45 % de la population présentent des troubles ou maladies chroniques en partie liées à l'exposition à des agents chimiques présents dans l'environnement, nous pensons donc que réduire fortement notre exposition aux pesticides – manger bio étant aujourd'hui le seul moyen d'y parvenir – est à terme un enjeu très important de santé publique et de bien être.


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Claude Aubert est le cofondateur de Terre vivante et l'auteur du livre L'art de cuisiner sain (Terre vivante).

Laurent Chevallier est le président de la commission alimentation du Réseau environnement santé. Il est l'auteur de Je maigris sain, je mange bien ; le régime du chasseur cueilleur du XXIe siècle (Fayard, 2011).

lundi 18 juillet 2011

Marché des Producteurs de Pays, on parle de nous


Midi Libre est le meilleur relais pour une information locale :

Article du 16 juillet 2011 :

"La troisième édition des Marchés des producteurs de pays a débuté lundi dernier.

Comme chaque année, beau temps et ambiance festive étaient au rendez-vous avec le fameux groupe musical de Pézenas La Milone. Le public lui aussi était là, content de retrouver ce rendez-vous estival avec ses produits frais et sa convivialité.

La place du Marché-aux-raisins est en effet l'endroit rêvé à Villeveyrac, lorsqu'on a envie de passer un bon moment en famille et entre amis ! Des coquillages, des fruits et légumes, des vins, de la spiruline, des olives et huiles d'olive, des produits de la mer du fromage et du chevreau grillé… sur le marché de Villeveyrac, il y en a pour tous les goûts et si vous avez raté le premier rendez-vous et bien ce n'est pas grave, car les Marchés des producteurs de pays c'est tous les lundis, jusqu'au 8 août !"


PLUS DE RENSEIGNEMENTS : 04 67 78 07 42 OU agenda21@villeveyrac.fr
Programme musical :
Lundi 18 juillet : Full and the Band
Lundi 25 juillet : Michel Jacquiot (chanson française)
Lundi 1 août : Alma de Noche
Lundi 8 août : Gxav Sax, saxophoniste

Les vendeurs des bords de route

Le midi Libre fait la lumière sur les vendeurs de fruits et légumes des bords de route :

Midi Libre, édition du 17/07, article de Aurélie Delmas

Dès la fin du mois de mai et jusqu’à la fin du mois de septembre, les stands de fruits et légumes font leur apparition au bord des routes. “Produits de pays”, “Fruits et légumes de France”, “Producteur”, les enseignes fleurissent et il est parfois difficile de s’y retrouver. Or, cet achat de proximité ne garantit pas automatiquement des produits locaux.

Les points de vente doivent obtenir des autorisations communales et départementales. Sécurité routière, étiquetage et balances sont contrôlés par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. "Une majorité des stands est parfaitement conforme aux normes", résume Jean-Claude Moscardo, du pôle Répression des fraudes. Ses services ont déjà procédé à une trentaine de contrôles cet été. À noter pour le client qu’aucun contrôle ne concerne la fraîcheur des fruits et légumes. Or, ils sont parfois achetés “de second choix”, autrement dit déjà mûrs.

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Carole et Joseph revendent des fruits et légumes route de Maurin, près de Montpellier. L’an dernier, ils ont dû changer leurs enseignes “fruits de pays” pour “de France”. Cela signifie que plus de 65 % des produits sont hexagonaux. "85 % de nos produits viennent du Gard ou de Mauguio, dans l’Hérault, détaille Carole. Le reste, bananes, kiwis, ananas, vient du marché gare. Mais toutes les origines sont précisées. C’est obligatoire et les clients tiennent à savoir."

Michel Garcia est producteur de fruits à Villeveyrac, dans l’Hérault, et élu à la chambre d’agriculture. Il regrette le manque de distinction entre les emplacements de producteurs et ceux des revendeurs. Michel réalise 40 % de son chiffre d’affaires au bord de la route, le reste sur les marchés. "On se retrouve confrontés à des gens qui vendent des produits achetés pour partie à des producteurs locaux, mais aussi d’ailleurs, déplore-t-il. Voire des produits volés. L’an dernier, on m’a dérobé 500 kg d’abricots." Des affirmations très difficiles à prouver.

De leur côté, Carole et Joseph soutiennent entretenir de très bons rapports avec les producteurs dont ils sont clients. D’un point de vue fiscal, les producteurs eux-mêmes peuvent compléter ponctuellement leur gamme par 30 % de produits achetés.

"Nous voulons que tout produit revendu soit signalé, précise Jean-Claude Moscardo. L’information du consommateur doit primer sur la règle fiscale." La situation devrait donc s’éclaircir sous peu. Une initiative de la chambre d’agriculture va dans le même sens. "On va équiper les stands des cultivateurs bénéficiant de l’attestation des producteurs vendeurs de Mauguio et Carnon d’une affichette", annonce Sylvie Ginisty. Si l’opération est étendue, les consommateurs pourront faire leurs achats en bord de route en toute transparence.

Marchés réservés
Certains marchés sont exclusivement réservés aux producteurs locaux.
Soutenus par les chambres d’agriculture, ils excluent les revendeurs. En principe, le producteur ou un de ses proches doit être présent sur place afin de répondre aux questions des consommateurs.
Soixante-trois marchés sont répertoriés en Languedoc-Roussillon et en Aveyron.
Toutes les dates par département : www.marches-producteurs.com.


Une randonnée trois étoiles




Le samedi 9 juillet, les chasseurs avaient donné RDV à des marcheurs courageux à 5h du matin pour offrir le petit déjeuner et le lever du soleil. C'était la condition pour assister au superbe spectacle du lever du soleil.

Après une montée en 4x4 au dessus du Lac de Lolivet, Serge Boullet attendait la vingtaine de marcheurs avec un petit déjeuner digne des grands hôtels étoilés : viennoiseries, pain, charcuterie, fromage, café...et même un peu de rosé pour les plus téméraires.

C'est donc le ventre plein que les randonneurs ont pris la route. Les lueurs de l'aube disparues, le soleil a pointé son nez au dessus des éoliennes, offrant un spectacle magnifique. La garrigue quant à elle offrait toutes ses senteurs : thym, romarin, chêne kermess

La fraîcheur du petit matin a permis de marcher à un rythme soutenu. A 9h du matin, la randonnée était terminée et tous les marcheurs ont été prendre un repos bien mérité !

La Mairie et l'équipe de l'Agenda 21 remercient chaleureusement les chasseurs pour cette idée originale, pour le petit déjeuner royal et pour leur participation.
La Mairie remercie aussi tous les lève-tôt qui ont bravé le sommeil pour assister à un beau spectacle dans une ambiance conviviale.
L'agenda 21 remercie aussi les deux cavalières qui ont ouvert la marche !

La randonnée au lever du soleil en images

LE GROUPE DE RANDONNEURS


LES CHASSEURS


LE PETIT DEJEUNER DANS LA PENOMBRE


PETIT DEJEUNER GARGANTUESQUE


LES EOLIENNES A LA LUEUR DE L'AUBE


LE BASSIN DE THAU



EOLIENNE