mercredi 23 février 2011

Les mauvaises herbes existent-elles ?

L’entretien des espaces verts pour une mairie est une mission incontournable. A Villeveyrac, c’est le service technique qui s’en charge.



Dans un souci de préservation de l’environnement, les agents se sont peu à peu tournés vers un jardinage bio. L’utilisation des produits phytosanitaires est en baisse.





ZOOM sur L’entretien des espaces verts



Questions à Laurent Garcia, chargé des espaces verts de la Commune





Comment entretenez-vous les espaces à Villeveyrac ?



Depuis 3 ou 4 ans nous n’utilisons plus de produits phytosanitaires. Grâce à des formations nous avons pris connaissances des alternatives qui existaient. Ces alternatives permettent de supprimer la plupart des herbicides et pesticides utilisés habituellement. Les produits phytosanitaires polluent les nappes phréatiques, et comme nous sommes situés sur le bassin versant qui va directement au Bassin de Thau il est primordial d’être vigilant.



Bien que les produits biologiques soient un peu moins efficaces, ils redéfinissent la notion de propreté. Des herbes non désirées vont parfois dépasser ici ou là, mais elles ont autant d’importance au niveau biologique que les autres. Il faut donc les préserver. Il faut que les habitants aient une nouvelle notion des espaces verts, qui ne seront plus aussi lisses qu’avant. On doit repenser la notion de propreté !





Alors quelles sont les techniques que vous utilisez pour que l’on ne soit pas envahi par les herbes sauvages ?



Tout devient manuel. La balayeuse est équipée d’une brosse spéciale qui enlève les herbes, on passe le rotofil, ou bien on procède tout simplement à un désherbage manuel. Cela prend certes un peu plus de temps, mais cela respecte l’environnement et notre santé à tous.





Et pour la lutte contre les envahisseurs (pucerons, cochenille), ou contre les maladies ?



Eh bien justement cette année, Villeveyrac va accueillir des coccinelles pour lutter contre les cochenilles sur un érable. C’est ce que l’on appelle la protection biologique intégrée. Cela permet d’utiliser les ressources de la nature pour favoriser certaines espèces plutôt que d’autres. Les coccinelles sont très voraces et permettent de lutter efficacement contre les cochenilles.



On est aussi en train d’étudier les techniques « anciennes », comme les décoctions de prêles, de tabac, ou l’utilisation d’eau savonneuse pour lutter contre certaines maladies ou contre des nuisibles.



D’ailleurs si vous avez des techniques, des astuces ou des questions n’hésitez pas à nous contacter au 04 67 78 07 42.





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ok pour les coccidiphages, mais connaissez-vous son prix ?
26 E HT le flacon de 25 insectes qui devront se reproduire car les adultes vivent 1 an.
Avez-vous la certitude qu'ils resteront sur l'arbre infecté ? Attention au vent qui va les emporter loin, très loin !

Anonyme a dit…

Félicitations pour votre nouvelle approche pour la lutte contre les mauvaises herbes. J'aimerai que Loupian vus imite car ici c'est plutôt Hiroshima.