lundi 28 février 2011

Des nouvelles de la LPO

Le dimanche 27 février un article dans le Midi Libre évoquait la construction du bâtiment. Les travaux sont à l'arrêt pour des questions de financements. Vous pouvez aider la LPO en allant sur ce lien

Article de Camille SOLVEIG-FOL, paru dans le Midi Libre du 27 février 2011 :

Nicolas Saulnier est directeur de la Ligue pour la protection des oiseaux de l'Hérault -LPO-, association à l'origine de la création du centre de sauvegarde de la faune sauvage et premier conservatoire du Languedoc-Roussillon. Épaulé par les associations de défense des animaux sauvages et de l'environnement mais aussi des fédérations de chasse ; soutenu par les collectivités locale, départementale et régionale, ce conservatoire créera deux emplois. Et a déjà l'assurance d'un budget de fonctionnement par l'État. Mais les travaux, commencés à Villeveyrac dans des logiques écologiques, sont en suspens par manque de financements.

Le bâtiment est sorti de terre... Que reste-t-il à faire ?
Les finitions aux normes passivhauss (basse énergie, NDLR)
et les volières qui ne sont pas aménagées. Après le retrait de l'Europe, pour un problème d'éligibilité, il manque 100 000 pour boucler ces travaux. D'où l'appel aux dons, déductibles des impôts, lancé aux particuliers et aux entreprises.

À quoi servira un tel centre ?
À soigner et rééduquer les animaux sauvages blessés, avant de les relâcher. Et à développer un parc pédagogique avec mares, bosquets, murets, où pourra nicher la faune sauvage. Car ces aménagements, redondants autrefois, ont quasiment tous disparu. Nous ferons donc la preuve par l'exemple.

Quel bilan régional ?
Si la région compte bien quelques petites antennes où oiseaux, reptiles et mammifères sont recueillis, rien n'existe à dimension du territoire. Chaque année, à Frontignan, un bénévole soigne près de 400 oiseaux sauvages blessés... Qu'il est obligé de faire transiter par le centre de Millau, avant leur remise en liberté. Or le voyage, long et stressant, leur est souvent fatal.


Certains élus considèrent ce genre de projet comme un frein au développement du territoire...
Et autrefois, ils l'auraient tout bonnement méprisé... Mais avec l'urbanisation galopante, particulièrement dans notre région, et l'intensification des pratiques agraires qui appauvrissent le sol, une gestion réfléchie du territoire est devenue une obligation. Et la préservation de la faune sauvage, un devoir. Car nous faisons partie d'un ordre naturel. Et préserver la biodiversité participe à stabiliser l'écosystème. Donc à renforcer notre sécurité alimentaire et sanitaire. La faune sauvage est sans conteste un capital scientifique, une richesse sociale et patrimoniale. Un tel centre sera un trait d'union entre sciences, éducation et politique.

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